Cette autonomie artistique confère à la gravure un caractère intimiste particulier que l’on retrouve peu dans les autres formes d’art visuel. « Mon père disait que la gravure, c’est un peu comme la musique de chambre de l’art, dit Jacques Dumouchel. Le graveur est seul avec ses idées, il les déploie sur ses canevas. On ne fait pas de happening de gravure, c’est un art très intime. »
« Nous avons choisi de ne pas encadrer les pièces. Les graveurs ont une relation toute particulière avec le papier, avec la matière. Nous voulions que les gens puissent ressentir ce lien spécial. »